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17 avril 2008

Mais qui est donc Aleister Crowley ?

AC


Ce nom ne vous dit peut-être rien et pourtant, cet homme a eu une influence directe sur notre culture moderne, et en particulier sur la musique. Personnage le plus immonde et le plus pervers de tout le Royaume-Uni pour les uns, individu d'une rare intelligence et mage moderne des plus doués pour les autres, Aleister Crowley demeure un mystère humain.

Edward Alexander (Aleister) Crowley est né le 12 octobre 1875 à Leamington dans le Warwickshire (en Angleterre, près de Birmingham). Ses parents sont prospères et appartiennent à une secte chrétienne fondamentaliste. Il se rebelle rapidement contre cet environnement de fanatiques religieux et se détourne de la foi chrétienne à la mort de son père, alors qu'il était âgé de onze ans. Quelques années plus tard, il confie que sa mère fut la première à le surnommer "la Bête".

En 1898, déjà fortement influencé par la magie, il rejoint l'Ordre Hermétique de l'Aube Dorée, une société occultiste. Au printemps 1900, après avoir été expulsé de l'Aube Dorée., il commence à parcourir le monde, expérimente des drogues, escalade les montagnes de l'Himalaya et du Mexique. En avril 1904, alors qu'il était en voyage de noces au Caire, il reçoit des messages surnaturels d’un esprit gardien, du nom d'Awaiss, qui lui fait faire des séances d'écritures automatiques réparties sur trois jours. De cette expérience paranormale résulte un des plus célèbres écrits de Crowley, le « Livre de la Loi ».

Le reste de sa vie est fait de voyages et d’errances aux 4 coins du monde, de guerres magiques avec d’autres sorciers, d’entrées en contact avec le Malin, de fondation de nouvelles sectes, mais surtout d’écriture. Crowley est l'auteur de nombreux livres savants et d'écrits magiques qui sont devenus des classiques de l'occultisme parmi lesquels 777 (1909), Livre 4 (la pratique du yoga mêlée d'occultisme occidental en deux volumes, 1911 et 1913), Le Livre des Mensonges (1913), Journal d'un toxicomane (1922) et le roman Enfant de la Lune. Deux des six volumes de son "autohagiographie", Les Confessions, furent publiés en 1929 et 1930. 

Et la musique dans tout ça ?

Il est intéressant de voir le nombre de musiciens influencés par Aleister Crowley. Le plus fervent de ses admirateurs est sans doute Jimmy Page, le guitariste de Led Zeppelin, qui dès qu’il a eu un peu d’argent grâce à son groupe s’est mis à acheter tous les grimoires, tous les objets, tous les robes ayant appartenu au mage noir, jusqu'à sa bâtisse près du Loch Ness : Boleskine House. En 1970, lorsque l'album Led Zeppelin III sort, sur les premiers pressages viennent s'inscrire ces mots : DO WHAT THOU WILT / "Fais ce que tu veux" ("doit être toute la loi"), grand précepte du mage Crowley.

David Bowie fait référence à Crowley dans la chanson « Quicksand » qui figure sur l’album The Man Who Sold The World : "I'm closer to the Golden Dawn/ Immersed in Crowley's uniform/ Of imagery..."
 
Ozzy Osbourne compose le morceau « Mr. Crowley » : You fooled all the people with magic/ You waited on Satan's call / … Mr. Crowley, won't you ride my white horse…
 
Sting passe des heures à étudier les écrits du mage noir.

Les Rolling Stones composent une BO de pour un film de Kenneth Anger, cinéaste et disciple de Crowley (Mike Jagger a d’ailleurs été initié à la magie par Jimmy Page à Boleskine House).

Killing Joke, Tool, Christian Death, Coil, Iron Maiden, The Eagles, John Frusciante, et j’en passe sont tous liés de près ou de loin à Crowley.

Le clin d’œil le plus impromptu, c’est aux très proprets Beatles que nous le devons. Pour leur huitième album, le célébrissime Sgt.Pepper’s Lonely Heart Club Band (1er concept album de l’histoire de la musique, cité comme un des albums les plus influents de tous les temps, rien que ça) ; Paul, John, George et Ringo décident de frapper fort. Rien n’est laissé au hasard, surtout pas la pochette de l’album. Sur cette dernière, tout aussi célèbre que l’album en lui-même, on voit les Beatles, au centre, chacun vêtu d’un uniforme de parade d’une couleur différente. Derrière eux, un portrait de famille réunissant tous ceux « sans qui les Beatles n’auraient pas été les Beatles » : entre autres Edgar Allan Poe, Bob Dylan, Lewis Carroll, Fred Astaire, Marilyn Monroe, Aldous Huxley et… Aleister Crowley.

sp_album_cover

On comprend mieux pourquoi les conservatistes américains ont toujours trouvé matière à taxer le rock de « musique du diable » ! Et là, je vous invite à faire des recherches à propos des messages subliminaux glissés par les musiciens dans maints et maints morceaux, c'est très intéressant !

Lire : http://kultura.over-blog.com/article-4573180.html

Ecouter : http://jeffmilner.com/backmasking.htm

 

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